azzo
MOI EN MIEUX...
Je ne sais pas si c'est parceque je vais bientôt quitter ce monde (Bin quoi... y'a pas de quoi en faire tout un plat!) ou simplement parceque j'arrive à mes 40 printemps, mais pour vous parler franchement les amis, il se passe des choses à l'intérieur de moi même... Oui je sais ça peut paraitre zarb mais c'est la strict vérité !
Depuis quelques jours, Je suis dans une phase d'hyper sensibilité. C'est parfois méchament désagréable et parfois terriblement bon... Une espece de "NIrvana" extatique ou de coup de blues d'une noirceur extreme suivant les cas... Sérenité de la 40 n? Dépression nerveuse?... Qui sait? On dit que plus on vieillit plus on devient soi même... Des mots tout ça! Mais bon, j'ai acces à des sensations perdue de vue depuis l'enfance... C'est drôle la vie non? C'est peut être simplement que je deviens Moi en mieux... (Celui qui dit pire est un con...!)
Je vous dirai...
KIssss
ELLE EST LA ! (M.Z tient toi prêt !)
Fais pas ta belle !!!! |
Mon cher M.Z, la demoiselle Isabelle est à Marseille et ceci jusqu'à vendredi aprem... Il serait de bon ton, si nous n'étions ni toi ni moi des sauvages, d'aller boire un verre ou peut être même d'organiser une petite sauterie en son honneur.... En souvenir du bon vieux temps par exemple! Mais oui je sais t'as plein de choses à faire et en ce moment faut pas te casser les pieds... Mais bon! Il n'empêche que je vais te telephonner demain... Oui parce que si je t'appelle maintenant, vu qu'il est 3h40 tu me prendrais la tête d'une force... A demain donc!
PUTAIN ISA CA FAIT PLAIZ DE TE SAVOIR DANS LE PERIMETRE...
BIZ
PUTAIN CA CRAINT !
Mais que fait la police! |
Non ! Autant y'a des choses rigolotes que là... Oui je sais, l'humour peut permettre beaucoup de choses mais il y a des territoires sur lesquels il ne vaux mieux pas s'aventurer, comme par exemple faire prendre une ligne de farine pour... ce que vous savez... Et tirée sur un bouquin qui s'intitule "La drogue expliquée aux parents" en plus...! Non mais je vous jure! Faut être vraiment con! Nous avions déjà eu le déplaisir de voir sur ce blog un article à la "mord-moi-le-noeud" où 3 personnages portant moustaches à la Adolph et un 4éme les anglaises à la Rabbi Jacob prenaient la pose. Cet article avait déclanché une espèce de polémique cacateuse qui m'avait fait beaucoup rire... Comme j'estime que la température sur ce blog s'est un peu refroidi ces derniers temps je balance un peu de charbon dans la soute histoire de faire monter la chaudière en pression... J'entends déjà vos rires narquois et ça me rechauffe mon petit coeur qui bat la chamade en ce moment pour un oui pour un non...
Je vous embrasse toutes et tous meme toi Buzz mon vieux frere
Lire les commentaires textes
"l'une d'entres elles", tu as visé juste... Au coeur de la cible... Bravo! Belle plume et d'ailleurs... Belle tout court... Kiss
Comme la signature l'indique au bas du poème, c bel et bien "elle m'aime" qui l'a écrit.
bin alors "Lune d'entre elles"... Pas mal! Il me plait moi ce poeme... C'est de qui?
Il parait que c'est ici le coin des poètes !!!
Alors voilà le mien:
Le présent.
Le jour où je l'ai lu
Je m'en suis aperçue
Il l'avait déposé
Sur la pointe des pieds
Un présent hors de prix :
Son regard qui sourit
Sans vergogne après tout !
Soyons vrais soyons fous !
Pourquoi se raisonner ?
Pourquoi se résigner ?
C'est tentant après tout
De l'accueillir en vous
Ce cadeau si mignon
Qui vous dit sans affront
Prend moi, je suis à toi
Où et quand tu voudras
Laissons-les décider
Du moment enchanté
Où heureux et pensifs
Ils jouiront lascifs
D'un présent enivrant
Enlacés et aimants
Rassurés car aimés
A jouer laissons-les.
Lune d'entre elles.
A écouter en méditant: "La méditation" de Thais de Jules Massenet. Des fois ça marche
Ou bien si tout est perdu: Google/Meditation on line par Patricia Guey/Deuxième titre intitulé Méditation: Respir lumiere !!!!!!!
Bonne guérison.
Putain y'à que des poètes par ici... Boris Vian, Charles Beaudelaire... (Bon ça va... c'est pas les pires...) Bon allez ho! Faut que je me secoue les puces ! Hop ! Hop ! Hop !
UNE BONNE PAIRE DE CLAQUES DANS LA GUEULE
Quand on est tout blasé,
Quand on a tout usé
Le vin, l'amour, les cartes
Quand on a perdu l'vice
Des bisques d'écrevisse
Des rillettes de la Sarthe
Quand la vue d'un strip-tease
Vous fait dire: "Qué Bêtise !
Vont-y trouver aut' chose"
Il reste encore un truc
Qui n'est jamais caduque
Pour voir la vie en rose
Une bonne paire de claques dans la gueule
Un bon coup d'savate dans les fesses
Un marron sur les mandibules
ça vous r'f'ra une deuxième jeunesse
Une bonne paire de claques dans la gueule
Un direct au creux d'l'estomac
Les orteils coincés sous une meule ça enterre tout, la drogue et l'aspirine
Les épinards, la Schnouff et la Badoit
C'est bien plus bath que l'foie gras en terrine
Car c'est moins cher et ça n'alourdit pas
Une bonne paire de claques dans la gueule
Et la vie reprend tout son prix
Chaque matin, quand on se sent seul
Claquons nous la gueule entre amis!
Quand elle a foutu l'camp
En emportant l'argent
Et la machine à coudre
En vous laissant l'évier
Plein de vaisselle pas lavée
Et l'sel dans l'sucre en poudre
Quand vot'meilleur copain
Téléphone le lend'main
En disant : "Viens la r'prendre!"
On ricane et on pense
"Attends un peu Hortense
Qu'est-ce que tu vas prendre!"
Une bonne paire de claques dans la gueule
Un bon coup d'savate dans les fesses
Un marron sur les mandibules
ça te r'f'ra une deuxième jeunesse
Une bonne paire de claque dans la gueule
Un direct au creux d'lestomac
Les orteils coincés sous une meules
Un coup d'pompe en plein tagada
Tu t'ennuyais dans ma p'tite chambre
Tu voulais voir du nouveau
Chaque matin de janvier à décembre
Tu pourras t'offrir a gogo
Une bonne paire de claques dans la gueule
Et çà me consolera ma chérie
Des soirées où tu manoeuvrais
Le rouleau à patisserie
Tiens! S-l-pe!
Boris Vian
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
Charles Beaudelaire. spleen IV